La Fagerh et Pôle emploi renforcent leur partenariat

Afin de resserrer les coopérations et d’encourager la coordination des prestations au niveau national, régional et local, la Fagerh et Pôle emploi ont signé une convention pluriannuelle renouvelable. Ce partenariat vise à améliorer l'accès à la formation et à l'emploi des travailleurs en situation de handicap et à réduire les risques de rupture de parcours


Bernard Laferrière, président de la Fagerh, et Jean Bassères, Directeur général de Pôle emploi, ont visité le 12 janvier dernier l'ESRP Jean-Pierre Timbaud à Montreuil : l'occasion d'annoncer renforcer leurs coopérations.

Un enjeu régional

L’objectif de la convention est de construire un partenariat local entre les deux réseaux. Pour favoriser la mise en lien, les coordonnées des délégués régionaux de la Fagerh et des chargés de partenariats handicap de Pôle emploi en région sont listées en annexe. Pôle emploi s’appuiera aussi sur ses agents intervenant dans les équipes pluridisciplinaires des MDPH.

Opérateur public regroupant plus de 1000 agences et relais de proximité, Pôle emploi est un partenaire incontournable et stratégique pour notre réseau, tant pour l’orientation vers les prestations que pour l’accompagnement des stagiaires à l’issue de leur parcours. De son côté, Pôle emploi affiche sa volonté d’accompagner les personnes en situation de handicap et souhaite utiliser les ressources expertes du territoire.

Quel est le contenu de la convention ?

Renforcer la connaissance réciproque des deux réseaux

La méconnaissance de l’offre de services des ESRP-ESPO entraine des conseils inadaptés et des dysfonctionnements. Pour pallier ces difficultés, Pôle emploi informe ses conseillers sur les spécificités des établissements de la réadaptation professionnelle, notamment sur la législation particulière des ESRP-ESPO au regard d’autres organismes de formation. Au niveau régional, des réunions ont été organisées entre les chargés de partenariats handicap de Pôle emploi et les délégations régionales de la Fagerh. La mise en œuvre de ce partenariat s’ancre au niveau local. Des réunions techniques seront aussi programmées pour rendre effectif sur les territoires l’engagement national. La convention prévoit notamment la diffusion de documents, l’organisation de visites d’établissements, la mise en place de journées d’accueil et d’évaluation afin de sécuriser les parcours… C'est par une meilleure information que les personnes en situation de handicap pourront accéder au dispositif le plus adapté à leur situation personnelle.

Améliorer l’orientation et l’accès à l’information des TH

Mieux documentés, les conseillers Pôle emploi informeront les demandeurs d’emploi concernés sur l’offre de dispositifs d’orientation et de formation des ESRP-ESPO. Eventuellement, ils pourront les mettre en lien avec les établissements pour l’organisation d’une visite, d’une phase d’accueil préalable ou d’une évaluation à visée professionnelle.

Le site internet de Pôle emploi diffusera une information sur la réadaptation professionnelle et un lien vers le site de la Fagerh.

Favoriser la mise en œuvre de l’emploi accompagné

Pôle emploi s’engage dans la promotion de l’emploi accompagné auprès des entreprises et pourra signaler aux MDPH les demandeurs d’emploi pour lesquels ce dispositif serait pertinent.  Le réseau Fagerh informera les correspondants de ses actions d’emploi accompagné.

Une circulaire « questions -réponses »

Le partenariat a pour objectif, outre de renforcer les collaborations, de faciliter la résolution de blocages administratifs liés à une méconnaissance de notre secteur. La convention est ainsi complétée par la diffusion d’une circulaire d’informations de la direction générale de Pôle emploi vers ses agents sur l’ensemble du territoire pour les alerter des spécificités des ESRP sous la forme d’une FAQ.

Lire la convention et ses annexes

 

La formation : un levier clé pour l’insertion des personnes en situation de handicap

Aujourd'hui, 500 000 personnes en situation de handicap sont inscrites comme demandeurs d'emploi. Seulement 25 % d’entre elles ont un niveau d'études supérieur ou égal au bac. La montée en qualification représente donc un levier clé pour leur insertion professionnelle.