Elaboration d’un guide pour mesurer et valoriser nos activités

Piloté par Alain Denoual*, le Groupe de Travail sur la Mesure de l’Activité (GT2) a été mandaté par le conseil d’administration de la Fagerh pour élaborer un guide permettant de mesurer l'ensemble des activités des établissements, y compris les nouvelles missions encouragées par le décret d’octobre 2020.

 

 

 

Les modalités de financement de nos prestations évoluent.

La mesure de l’activité représente un enjeu majeur dans les négociations.

Avec la réforme Serafin-PH et le déploiement de nouvelles missions énoncées dans le décret, le financement des établissements de la réadaptation professionnelle change.

Auparavant, le nombre de places, de personnes accompagnées ou encore la durée des prestations suffisaient à déterminer les montants versés par les ARS. Désormais, il nous faudra aussi savoir valoriser des accompagnements à distance, discontinus, effectués en collaboration avec des partenaires, avant ou après le parcours dans l’établissement. A terme, ce ne sera peut-être plus le nombre de journées qui sera financé mais la réponse à un besoin.

Il est donc indispensable de disposer d’un outil de mesure permettant d’estimer avec finesse le travail et les prestations, mais son élaboration représente un vrai défi. Comment trouver une unité de mesure commune pour l’ensemble foisonnant des dispositifs du réseau ? Comment quantifier des notions comme le soutien ou l’accompagnement ?

Planning et méthode

Pour Alain Denoual, cette recherche d’un outil de mesure, loin de viser à l’uniformisation des prestations sera au contraire un moyen pour faire connaitre et valoriser la richesse et la diversité des dispositifs existants.

Afin de disposer de critères objectifs pour comptabiliser l’accompagnement mis en œuvre par les établissements, le groupe cataloguera dans un premier temps (d’ici juin 2022) l’ensemble des données déjà évaluées dans les rapports d’activité et recensera celles qui manquent, qui ne sont pas mesurées : par exemple les prestations en amont et aval du parcours dans l’établissement ou encore l’évaluation de la file active.

Dans un second temps, une réflexion sur les critères de mesure sera amorcée dans l’optique d’élaborer à terme une nomenclature d’évaluation des activités.

*Les membres du groupe

Alain Denoual qui s’engage bénévolement auprès de la Fagerh a accepté de prendre le pilotage de ce groupe et de mettre à disposition sa connaissance du secteur (il a été lors de son parcours professionnel délégué régional de la Fagerh et Directeur du COS CRPF).

Le réseau se rassemble pour composer une réponse commune à cette question stratégique.  Le groupe bénéficie de la participation de nombreuses directions d’établissements implantés sur toute la France. Il s’appuie sur des travaux précédemment initiés par la Fagerh sur la mesure de l’activité.

5 raisons pour se concerter sur un guide d’évaluation de nos activités

La mesure des activités : la condition à leur financement.

Avec des outils pour identifier et évaluer nos actions, nous disposerons des données indispensables pour rendre compte de nos activités, justifier leur financement et rassurer nos tutelles.

 

 

Faire connaitre et valoriser nos actions

Savoir mesurer ce qui n'a jamais été évalué représente l’opportunité d’expliquer et de valoriser le travail effectué lors des négociations avec les ARS. Un argument d’autant plus puissant s’il est porté par un discours unifié de l’ensemble du réseau Fagerh.

 

 

Nous sommes les mieux placés pour concevoir un tel guide

Nous pourrons ainsi être partie prenante, veiller à ce que les prestations soient justement estimées et anticiper les propositions qui seraient à défaut unilatéralement élaborées par les financeurs.

 

 

Mettre en commun nos réflexions et bénéficier des expériences des établissements novateurs

Certains établissements ont devancé les évolutions encouragées par le décret, par exemple en développant des activités en amont et aval de leur activité « traditionnelle ». Le groupe pourra s’appuyer sur leurs retours expérience.

 

Un impact à terme sur les modalités de travail dans les établissements

La notion de mesure de l’activité interroge notre secteur, nos activités, nos relations avec les financeurs et soulève même des questions d’organisation des établissements (besoin d’outils informatiques et de ressources pour suivre et collecter ces données…).