Opérateur / Opératrice en videoprotection et télésurveillance

  • Niveau 4 (Bac) - anciennement niveau IV
Code(s) ROME 
K2503- K1707
Autre(s) appellation(s) 
Opérateur en vidéoprotection Opérateur en télésurveillance
Parcours de la formation 

Préparatoire : 5.5 mois
Parcours qualifiant : 12 mois
Période d’application en entreprise : 8 semaines
Accompagnement au développement de compétences transverses.

Diplôme ou titre obtenu 

Titre professionnel d’Opérateur en Vidéoprotection et Télésurveillance de - niveau 4 homologué par le Ministère du Travail.

Descriptif du métier 

Dans le respect du cadre légal de la vidéoprotection, du code de la sécurité intérieure, des procédures internes au service ou définies par le client, l'opérateur en vidéoprotection assure la prévention des risques en fonction des sites à surveiller.
Dans le respect du cadre législatif et réglementaire, du code de la sécurité intérieure, de procédures internes de l'entreprise et des procédures définies par le client, l'opérateur en télésurveillance assure la protection des sites des professionnels ou des particuliers.
L'accès aux deux activités est réglementé et nécessite une carte professionnelle.
En vidéoprotection, l'opérateur visionne, analyse, exploite des images émanant de tout système qui produit des images pour sécuriser des personnes, des lieux, des espaces ou des bâtiments. Il déclenche et suit les différents types d'intervention (alarmes, télésurveillance, astreinte) en vue d'informer les acteurs privés ou publics chargés d'intervenir sur les sites.
L'opérateur trace les événements sur le registre prévu à cet effet ou sur une main courante informatisée.

En télésurveillance, sur les sites télésurveillés, il réceptionne, traite rapidement et efficacement des alarmes provenant des systèmes de sécurité (alarmes intrusion, incendie, technique), couplés ou intégrés à des dispositifs de vidéoprotection.

En cas d'événement, il écoute l'interlocuteur, le questionne, et reformule sa demande afin d'établir un constat de la situation, et qualifier la nature et le degré d'urgence. Il gère les déclenchements d'alarme associés à une levée de doute physique, audio ou vidéo.
Il diligente à distance l'intervention par des moyens humains ou par vidéo en cas d'événement, en cas d'incident ou sur demande, selon les priorités définies par les procédures. Il s'assure du retour à la normalité des systèmes de sécurité.

Dans le cadre de la relation client, il apporte un conseil de niveau 1 au client. L'opérateur trace les événements « au fil de l'eau » sur le registre prévu à cet effet ou sur une main courante informatisée.
En centre d'exploitation, l'opérateur en vidéoprotection et en télésurveillance s'assure des principales opérations de maintenance de niveau 1 et applique les procédures de niveau 1 pour leur remise en fonctionnement.

Dans le cadre de la continuité de service, il est en contact permanent avec les référents désignés par le centre d'exploitation ou les personnes habilitées, les clients, les intervenants, les forces de l'ordre et les services de secours.
La gestion simultanée d'informations et de tâches est courante.

Lieux d'exercice et circonstances habituelles de travail 

Le secteur privé ouvert ou non au public : service auprès des particuliers (logements individuels ou collectifs), auprès des entreprises (sites logistiques, sites sensibles, commerces, bâtiments tertiaires), transport (trafic routier) ;
Le secteur public : collectivités (CSU), aéroports et sites portuaires
Les services internes de sécurité (hors incendie) : entreprises de grande distribution, de la vente par correspondance et banques
Les sociétés de gardiennage dans leurs activités de surveillance.
Les activités de vidéoprotection et de télésurveillance sont exercées soit indépendamment ou de façon complémentaire, seul ou en équipe, sous la responsabilité d'un responsable hiérarchique de l'entreprise.
Dans le respect des limites de ses fonctions, l'opérateur en vidéoprotection et en télésurveillance peut prendre des décisions d'urgence adaptées à la situation.
Il respecte la confidentialité des informations et rend compte oralement et par écrit à sa hiérarchie.
Il peut exercer d'autres activités liées à la surveillance à distance, telles que la géolocalisation des personnes et des véhicules.
L'emploi de l'opérateur est sédentaire et s'exerce en position assise dans un centre d'exploitation constitué d'écrans de réception d'informations.
En vidéoprotection, l'amplitude horaire varie en fonction de l'activité.
En télésurveillance, l'opérateur peut travailler de jour comme de nuit, week-ends et jours fériés.

Aspects fonctionnels et médicaux 

Pas de problème d’audition ni d’élocution,
Aucun problème de visualisation d’images en grand nombre et dans les couleurs,
Aptitude à la station assise permanente,
Pas de restriction au travail sur écran
Stabilité émotionnelle et psychologique

Conditions d’accès 
  • Orientation sur décision de la Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées
  • Conditions particulières à vérifier auprès de chaque établissement
  • Visite d'accueil préalable possible
Rémunération 

Pendant votre stage de formation, vous bénéficiez d'une rémunération. Elle vous est versée par la Région.

Son montant varie entre 644 euros et 1 932 euros nets par mois, en fonction de vos emplois précédents.
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